Ameichi : festival des sucreries traditionnelles de Matsumoto
Matsumoto aime que ses rues soient animées et pleines de vie et ce n’est pas le froid hivernal qui va l’empêcher d’en profiter.
En ce matin du 14 janvier, les températures atteignent -9 degrés et au moment de notre balade vers 10h il fait encore -5 degrés et l’eau des douves du château est gelée. On peut d’ailleurs observer les carpes qui y vivent nager sous la glace pour le grand plaisir des enfants (et des grands aussi).
Notre destination du jour est le festival annuel d’Ameichi, littéralement le « marché aux bonbons »
Ce festival existerait depuis l’époque d’Edo, où tous les ans le 11 janvier étaient organisées des festivités et une vente de sel dans l’actuel sanctuaire de Fukashi en l’honneur des divinités de la ville. Ce « marché du sel » est par la suite devenu le « marché des bonbons » que l’on connaît aujourd’hui.
Un festival de bonbons ne serait ce qu’il est sans une actuelle vente de sucreries en tout genre. On trouve dans tout le centre ville des stands de bonbons traditionnels tels que les « Fuku-Ame », les bonbons de la bonne fortune, mais aussi des sucettes beaucoup moins traditionnelles en forme personnages d’animé populaires.
Dans la rue de Nakamachi se trouve l’ancien entrepôt Kurassic-kan, maintenant utilisé pour des expositions et divers événements. Pour l’occasion, l’établissement accueille une exposition de sucreries venues de tout le pays. On y retrouve les fameux Kintarō-ame de Tokyo mais aussi des produits d’Hokkaido à Okinawa. Tous sont disponibles à la vente, mais les plus populaires se sont vite trouvés en rupture de stock.
Un des grands événements de la journée est la parade des Sept Divinité de la Fortune. Les participants sont tous habillés de costumes traditionnels et on reconnaît facilement les sept divinités grâce à leurs attributs distinctifs. Ils paradent dans tout le centre ville au son des tambours taiko en distribuant des bonbons aux passants. On peut aussi apercevoir un grand fuku-omen, masque au visage joufflu, devenu le symbole des bonbons « Fuku-Ame » mentionnés précédemment.
De nombreux autres événements sont organisés partout dans la ville pour divertir les passants. On peut entendre les sons des taiko dans divers coins du centre.
Les stands de nourriture sont abondant et en plus des stand de matsuri habituels on peut profiter des bons plats des boutiques ou cafés qui ont ouverts des stands pour l’occasion. Nous avons dégusté de délicieux yaki-onigiri, boulettes de riz grillés recouverts de flocons de bonite.
Pour les amateurs de trains, il y avait même un petit train à vapeur qui circulait sur des rails miniatures et sur lequel on pouvait faire un petit tour.